L'exposition qui se tient actuellement au musée Maillol et jusqu'au 31 janvier 2011 présente l'aventure du mécénat de la famille Médicis du XVe au XVIIIe siècles.

Le parcours s'organise autour de différents thèmes (La Formation du trésor, La Bibliothèque médicéenne, Les papes Médicis, Jardins à l'italienne, Le cabinet des mathématiques, Le salon de musique...) qui offrent un éclairage varié sur le sujet. Cette approche très thématisée permet de relativiser le nombre limité des pièces véritablement majeures. On en trouve néanmoins quelques unes dont l'éblouissante Adoration des Mages de Botticelli.

En vis-à-vis, les commissaires de l'exposition ont eu la bonne idée de placer une superbe tête de cheval antique en bronze qui fait écho à la tête équine tout à gauche du tableau de Botticelli.

Dans la même salle, j'ai beaucoup admiré la statue d'un orateur romain antique grandeur nature en bronze (2e-1er siècle av. J.-C.).

A l'étage, de nombreux d'objets d'art étonnants, et parmi eux, bien présentées, deux oeuvres majeures : le fascinant bibliothécaire Tommaso Inghirami de Raphaël (Palazzo Pitti), si "holbeinien" par son ampleur, et le troublant Apollon-David de Michel-Ange (musée du Bargello)

Ici se lit un autre compte-rendu.

Le musée du Louvre ouvre sa saison XVIIIe siècle avec une exposition rare sur les publications des amateurs, collectionneurs et savants, consacrées à l'étude des vestiges antiques. Ces ouvrages, abondamment illustrés, formaient ainsi de véritables musées de papier.

Voici le dossier de presse.

La galerie Kugel propose jusqu'au 18 décembre 2010 une remarquable exposition sur l'art antique ou plus exactement sur la manie de l'Antique. Il s'agit en effet de montrer le regard passionné de l'ancienne Europe sur les vestiges de l'antiquité gréco-romaine mais également égyptienne.

Les commissaires ont habilement mêlé pièces archéologiques et dérivations modernes. Les oeuvres présentées, antiques ou modernes, sont toutes éblouissantes.

Soulignons également la parfaite qualité de la muséographie due à Pier-Luigi Pizzi, aussi habile dans le spectaculaire de la grande rotonde panthéonique que dans le raffinement des cabinets de curiosité.

Un compte-rendu enthousiaste se lit ici.

Hercule Barberini, Rome, IIe siècle après J.C.

Giovanni Paolo Pannini, Ruines romaines.

Je reprends ici une note publiée sur feu mon précédent blog, en date du 1er novembre 2006.

"Petit complément à ma monographie sur Noël-Nicolas Coypel (2004).

Dans la notice du tableau P. 34 Vénus et Bacchus (musée d'Art et d'Histoire de Genève), il faut ajouter à la rubrique œuvre en rapport une tabatière allemande du XVIIIe siècle conservée au musée Louvre (inv. OA 6834) dont le couvercle est orné d’une composition reprise de la gravure de Lebas gravée d’après le tableau de Coypel.

Une correction plus conséquente concerne le tableau catalogué sous le numéro P.R.15 Mercure et Argus (loc. inc.). En dépit de quelques maladresses de dessin et de la lourdeur du pinceau, je crois que l'on peut conserver l'attribution au peintre. L'inscription "N. COYPEL F. / 1723" serait donc bien une signature autographe. La cambrure si caractéristique de Mercure, la tension de la forme, le coloris assourdi et même l'excès de poids dans la touche m'incitent à surmonter mes précédentes réticences."